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Dragon Ball Z : Le Plan d’Éradication des Super Saiyan – Pourquoi Cet OAV est un Scandale !

Cet OAV légendaire de Dragon Ball Z, longtemps oublié, fait l’objet de nombreux débats sur sa légitimité et sa place dans la continuité de l’univers de Dragon Ball.

Les fans de Dragon Ball Z connaissent bien l’importance de chaque film et OAV dans la saga. Cependant, il existe des œuvres plus méconnues, parfois carrément oubliées, comme l’OAV Le Plan d’Éradication des Super Saiyan. Ce film, longtemps considéré comme une légende urbaine, mérite une analyse approfondie. Aujourd’hui, nous revenons sur son histoire fascinante, ses racines vidéo-ludiques, et surtout, pourquoi il est souvent considéré comme un véritable scandale pour les puristes de la saga.

Le Plan d’Éradication des Super Saiyan : Une origine vidéoludique

Tout commence en 1993, quand TOS Software, un développeur de jeux vidéo japonais, décide de créer un jeu basé sur Dragon Ball Z. Le Plan d’Éradication des Super Saiyan (ou Dragon Ball Z Gaiden Saiyan Zsumetsu Kekaku en version originale) était à la base un jeu RPG au tour par tour, sorti uniquement au Japon sur la console Family Com. Bien que ce jeu n’ait pas marqué l’histoire des jeux vidéo, il a été adapté en un OAV en 1994 sur la console Playdia de Bandai, une console quasiment inconnue du grand public.

Une console à la destinée tragique

La Playdia, une tentative ratée de Bandai pour concurrencer Sony et Nintendo, était destinée à une niche très spécifique. Très peu de jeux ont été développés pour cette console, et parmi eux, les adaptations de Dragon Ball sont notables. L’OAV qui en résulte est un mélange d’animation et d’interactivité, où les joueurs prennent des décisions qui influencent le cours du récit.

Cet OAV n’a cependant jamais vu le jour en dehors du Japon, principalement à cause de problèmes de droits d’auteur liés aux musiques. Ce n’est qu’en 2010, avec la sortie du jeu Dragon Ball Raging Blast 2, que ce film refait surface, mais dans une version remastérisée en HD.

Pourquoi cet OAV n’est-il pas canon ?

Le problème de la continuité

L’un des aspects les plus controversés de Le Plan d’Éradication des Super Saiyan est son statut non-canon. Pour comprendre cette décision, il faut se pencher sur plusieurs points essentiels :

  1. Les Tsoufful et les Saiyans : L’OAV introduit le peuple des Tsoufful, une civilisation ancienne détruite par les Saiyans, une histoire qui semble pourtant être un ajout tardif à l’univers de Dragon Ball. Cette introduction crée une incohérence avec les événements du manga, où les Tsoufful ne sont jamais mentionnés.
  2. Les personnages et les événements : Les personnages principaux de l’OAV, tels que Goku, Vegeta, Trunks, et Gohan, sont montrés dans des situations qui ne correspondent pas à la chronologie des événements de Dragon Ball Z. En effet, cet OAV se déroule avant les Cell Games, mais certains détails comme la présence de Trunks du futur et la manière dont les personnages agissent dénotent des incohérences avec l’histoire principale.
  3. Les méchants non-canon : L’apparition de Freezer, Slug, et Tales dans cet OAV soulève également des questions. Ces ennemis proviennent d’anciens films de Dragon Ball Z qui eux-mêmes ne sont pas considérés comme canoniques. Leur présence dans cet OAV renforce l’idée que l’histoire ne suit pas les règles établies par Akira Toriyama et l’œuvre originale.

L’aspect interactif et ses limites

Bien que l’OAV propose un concept original avec son aspect interactif, il est difficile de l’imaginer dans l’univers canon de Dragon Ball. Le mélange entre cinématiques et interactivité en fait une expérience unique, mais cette approche diffère tellement du style narratif traditionnel des sagas Dragon Ball qu’elle semble totalement déconnectée du reste de l’univers.

Analyse des défauts du film

Outre les problèmes de continuité, Le Plan d’Éradication des Super Saiyan souffre également de défauts narratifs et d’animation qui ne passent pas inaperçus. Par exemple, la manière dont les personnages réagissent aux événements – comme l’attaque du gaz d’estron – et leurs actions (ou inactions, comme l’oubli de porter des masques à gaz) soulignent un manque de cohérence et de réflexion sur les détails.

De plus, les scènes d’action, bien que typiques des films de la saga, manquent de l’intensité qui caractérise habituellement les affrontements de Dragon Ball Z. L’animation semble parfois frustre, et certains personnages semblent incapables de gérer des situations qui devraient être simples à résoudre.

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Conclusion : Une œuvre à oublier ?

Bien que Le Plan d’Éradication des Super Saiyan ait son intérêt en tant que curiosité pour les fans les plus passionnés de Dragon Ball Z, il est clair que cet OAV ne mérite pas une place dans la continuité officielle de la saga. Son statut non-canon est justifié par ses incohérences narratives, ses personnages inappropriés, et ses enjeux qui ne correspondent pas à l’esprit de l’œuvre de Toriyama. Pour les amateurs d’animation Dragon Ball, cet OAV reste néanmoins un produit rare et une pièce supplémentaire à ajouter à la collection, mais définitivement à ne pas prendre au sérieux.

Shikamaru

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