Une présentation trompeuse
Smiley, avec ses vidéos colorées et ses miniatures attrayantes, semble proposer du contenu enfantin. Cependant, sous cette apparence se cachent des scènes potentiellement choquantes pour les enfants, telles que des screamers (images soudaines destinées à faire peur) issues du jeu Poppy Playtime, qui n’est pas destiné aux jeunes enfants. Ces contenus peuvent effrayer les enfants, surtout ceux entre 3 et 5 ans qui n’ont pas encore les outils pour différencier la fiction de la réalité.
Le style de Smiley, caractérisé par une voix modifiée et des jeux comme Brookhaven sur Roblox, attire un public jeune, mais l’utilisation d’images et de thèmes sexualisés dans certaines miniatures et vidéos est problématique. Punishur dénonce l’hypersexualisation du contenu de Smiley, pointant du doigt les risques pour un jeune public.
La responsabilité de YouTube
Malgré les signalements, YouTube tarde à agir face à ces contenus. Le système de modération, principalement automatisé, échoue à détecter les contenus douteux dans des chaînes suivies par des mineurs. Selon Punishur, YouTube devrait non seulement assurer une vérification humaine plus rigoureuse des vidéos, mais aussi imposer des règles de publication plus strictes pour éviter que des enfants accèdent à du contenu nuisible.
« YouTube préfère souvent pénaliser les petits créateurs plutôt que de modérer de façon proactive ces vidéos », affirme Punishur. Selon lui, les priorités de la plateforme ne sont pas orientées vers la sécurité des plus jeunes utilisateurs, malgré l’existence de l’application YouTube Kids, qui elle-même n’est pas exempte de contenu controversé.
Les solutions proposées par Punishur
Punishur ne se contente pas de critiquer. Il propose aussi des solutions pour améliorer la sécurité des jeunes sur la plateforme :
- Une vérification humaine systématique pour les chaînes populaires destinées aux enfants.
- Limiter l’accès aux vidéos sensibles via une meilleure application des restrictions d’âge.
- Encourager un signalement plus rapide et plus efficace des vidéos inappropriées par les utilisateurs.
Selon lui, ces mesures permettraient de protéger les enfants tout en offrant un espace plus sûr pour les créateurs de contenu, loin des dérives d’une hypersexualisation et d’une surenchère pour attirer des vues.
La place des parents dans l’éducation numérique
Dans cette analyse, Punishur rappelle également aux parents l’importance de surveiller l’activité en ligne de leurs enfants. Les parents doivent rester attentifs aux contenus que leurs enfants regardent, même sur des plateformes comme YouTube, en apparence sécurisées.
« Le rôle parental est essentiel », affirme Punishur. Il recommande d’accompagner les enfants dans leur découverte de YouTube et de privilégier des contenus éducatifs adaptés à leur âge.
La vidéo de Punishur met en lumière un problème récurrent sur YouTube : le manque de modération pour des contenus ciblant un jeune public, mais présentant des éléments inappropriés. Dans le cas de Smiley, des vidéos avec des contenus effrayants et sexualisés montrent les limites des outils de YouTube pour garantir un environnement sécurisé. La prise de conscience et les mesures préventives évoquées par Punishur appellent YouTube à réagir pour protéger les jeunes utilisateurs et les guider vers un contenu adapté.
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