Qui est le PIRE HÉROS de MANGA: Goku, Naruto, Luffy, Light Yagami, Eren, Niiki… ?

Light Yagami : Un héros tragique

Light Yagami, le protagoniste de Death Note, est un personnage complexe. Bien qu’il soit responsable de milliers de morts, y compris celles d’innocents, son intellect machiavélique et ses stratégies maintiennent le lecteur en haleine. Il remet en question notre propre moralité, ce qui fait de lui un héros fascinant malgré ses actions répréhensibles. Cependant, son côté égocentrique peut parfois devenir pénible, mais cela ne le place pas nécessairement dans la catégorie des pires héros de manga.

Luffy de One Piece : Le héros simplet

Un autre personnage souvent critiqué est Monkey D. Luffy de One Piece. Bien que beaucoup le voient comme un héros au grand cœur, sa naïveté et ses réactions souvent absurdes agacent un certain nombre de spectateurs. Le cliché du héros idiot mais attachant a été popularisé par d’autres personnages comme Goku dans Dragon Ball. Pourtant, derrière cette apparente simplicité, Luffy est un leader charismatique qui, tout comme Goku, fait preuve d’une grande capacité d’apprentissage et d’évolution.

Goku : Plus qu’un idiot

Goku est souvent désigné comme l’imbécile originel des mangas. Malgré ses airs d’idiot, il est, en réalité, un combattant talentueux et intelligent. Au fil des arcs, il aborde des thèmes matures tels que la paternité et le deuil. Les critiques à son encontre sont parfois injustes, car il grandit avec son public, abordant des questions qui résonnent chez les lecteurs.

Les héros qui prennent de mauvaises décisions

Dans des œuvres comme Cyberpunk Edgerunners, le protagoniste David Martinez est souvent vu comme un personnage dont les décisions douteuses propulsent l’intrigue. Son parcours, rempli d’erreurs, reflète une certaine paresse d’écriture, où les personnages semblent prendre des décisions irrationnelles juste pour faire avancer l’histoire. Ce type de héros, qui ne cesse de faire des choix discutables, peut rapidement agacer le spectateur.

La misogynie et la vulgarité : Rudeus et ses homologues

Le personnage de Rudeus dans Mushoku Tensei est un autre exemple de héros qui fait débat. Bien qu’il subisse une transformation au fil de l’histoire, son comportement inapproprié envers les jeunes filles le rend particulièrement difficile à apprécier. De même, des héros comme Nikki dans High School DxD illustrent ce phénomène où le protagoniste est perçu comme un déviant. Cette tendance à sexualiser les personnages féminins tout en plaçant un héros masculin en position de prédateur est de plus en plus critiquée.

Les héros trop parfaits

Certains héros, tels que Kirito de Sword Art Online, incarnent l’idée du héros parfait. Bien qu’il soit indéniablement charismatique, sa prévalence en tant que héros infaillible rend son personnage peu réaliste et souvent ennuyeux. Les marisous, ou personnages parfaits, sont souvent rejetés par le public pour leur manque de profondeur et d’authenticité.

Conclusion : Qui est le pire héros ?

Il est difficile de désigner un seul personnage comme le pire héros de manga, tant les opinions varient. Eren Yeager de L’Attaque des Titans et Shinji de Neon Genesis Evangelion sont souvent mentionnés pour leur caractère insupportable, tandis que Makoto de School Days est unanimement reconnu pour ses décisions catastrophiques.

En définitive, le débat sur les pires héros de manga est riche et varié. Ces personnages, bien que souvent critiqués, participent à la richesse narrative de leurs univers respectifs et suscitent des réflexions sur la moralité, les choix et les conséquences qui en découlent. C’est cette dualité qui fait la force du manga : une exploration profonde de l’humain, avec ses défauts et ses travers.

School Days suit la vie de Makoto Itou, un lycéen ordinaire qui se retrouve au centre d’un triangle amoureux complexe et tumultueux. L’histoire débute lorsque Makoto, qui est initialement attiré par Katsura Kotonoha, une élève timide et belle de sa classe, reçoit des encouragements de son ami Seiji. Ce dernier l’incite à poursuivre sa passion pour Kotonoha.

Pour faciliter cette approche, Sekai Saionji, une camarade de classe de Makoto, entre en scène. Elle propose de jouer les entremetteuses, persuadant Makoto de se rapprocher de Kotonoha. Au début, leur relation semble idéale, mais les choses se compliquent lorsque Sekai développe également des sentiments pour Makoto. Ce triangle amoureux devient rapidement chaotique, Makoto ne sachant pas vraiment comment gérer ces deux filles qui l’aiment.

Makoto, en quête de validation et de plaisir, commence à mener une double vie, flirtant et passant du temps avec les deux filles. Au fil du temps, ses choix le poussent à être de plus en plus égoïste et à trahir la confiance de ses partenaires. Alors que la situation s’intensifie, Sekai, qui souffre de la jalousie et de la trahison, tente de récupérer l’attention de Makoto en utilisant des manipulations émotionnelles.

Les tensions s’accumulent et les conséquences des actions de Makoto deviennent de plus en plus graves. Kotonoha, bien que profondément amoureuse, découvre la vérité sur les sentiments de Makoto pour Sekai et se retrouve dévastée. Makoto, indécis et insensible aux sentiments des deux filles, continue à naviguer entre elles, exacerbant la situation.

Finalement, le récit atteint un climax tragique. Après une série de confrontations émotionnelles, Kotonoha, poussée à ses limites par la douleur et la trahison, commet un acte final choquant. Dans un moment de désespoir et de rage, elle tue Makoto. Cet acte brutal sert de conclusion tragique à l’histoire, mettant en lumière les thèmes de la jalousie, de la manipulation et des conséquences désastreuses des choix immatures.

L’histoire de Makoto dans School Days se veut une exploration sombre des relations humaines, des désirs et des conséquences, mettant en avant la fragilité des émotions et la complexité des liens affectifs.